La particule One ou Oner, de temps à autre greffée au pseudo du producteur américain, laisse supposer que Sela aime saloper les murs à l’occasion. Mais ce qui nous intéresse ici échappe aux suppositions. Le graffeur, aussi (et surtout) beatmaker, vient de sortir le maxi W. Sobrement intitulé, finement réalisé. Ici tout est dans la nuance de tons et l’éther des rythmes. Car l’artiste, recommandé par Dream « Yndi » Koala, aime comme son consort parisien associer la contemplation à la répétition. Ouais, l’adjectif « onirique » marche aussi.